dimanche 15 décembre 2013
Éloge de l'échec
Une rencontre avec l'altérité, inatteignable : tragique de notre finitude impuissante, l'échec, encore, encore, nous renvoie à nous-mêmes. Une expérience existentielle parmi d'autres : douce abolition créatrice.
Suspendre. Suspendre pour être, suspendre son être pour être, non pas soi, non pas en-soi, non pas
La petite mort de la volonté et de la temporalité, l'échec est l'orgasme de nos mondes. Temps, identité, le moment échec abolit ; projection, désir, jugement, mouvement anéantis par l'instant échec. Être, être, être : plus penser, aconscience.
Et la mort, échec et mat, est donc la vie.
Suspendre. Suspendre pour être, suspendre son être pour être, non pas soi, non pas en-soi, non pas
Dans l'échec résonne l'être. Donc, donc, donc.... un but ? Une fin ? Une morale de l'échec ?
À ton avis, pourquoi est ce que j'écris si ce n'est pour être mon propre échec ?
Vivons échec.
Suspendre. Suspendre pour être, suspendre son être pour être, non pas soi, non pas en-soi, non pas
Et ta grande question ? Pourquoi ?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire